FOOTBALL OGC NICE OM - L’Olympique de Marseille a réussi ce que beaucoup d’autres formations de Ligue 1 de football avaient tenté sans succès depuis plus d’un an, faire tomber le Château de Nice. Le peuple Niçois qui emplissait la citadelle du Ray a malheureusement constaté que bousculer n’est pas gagner et a du subir avec chagrin le réalisme retrouvé de l’équipe venue de Marseille. La place forte niçoise n’aurait pu être prise facilement si, dans les vingt premières minutes de chaque mi-temps, les aiglons avaient couronné leur main mise sur le jeu, en transformant les occasions, en but. Ederson, seul dans la surface, qui met dans les pieds de Mandanda, à la quinzième, la balle superbe que lui a adressée Rool, doit la mettre au fond pour concrétiser le quart d’heure de tournis que le jeune Anthony Modeste a imposé à la défense marseillaise. Celle-ci dans un premier temps surprise par la vivacité de l’international Espoir titularisé par Antonetti, commet faute sur faute et se fait sanctionner de trois cartons jaunes avant de prendre sa mesure. Et c’est pourtant Marseille qui ouvre le score à la vingt-cinquième minute. Suite à un coup franc - arraché à l’arbitre - que tire Valbuena, une hésitation coupable de la défense niçoise, permet à Lorik Cana de tromper Lloris en prolongeant vers Mamadou Niang (le Sénégalais tout juste rentré de la CAN) qui marque dans la cage vide.
L'OGC NICE accuse le coup et le combat se fait rude au milieu du terrain car l’équipe d’Éric Gerets désormais en confiance ne laisse que peu d’espace entre les lignes et les accrochages se multiplient. La première période s’achève à la 44e sur une tentative de Cissé qui de la droite de la surface allume Lloris qui parvient à détourner et à la 45e sur un long coup franc d'Hellebuyck qui voit Mandanda partir à la chasse aux papillons sans conséquence pour l’OM.
lundi 11 février 2008
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